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Year One
The Long Halloween
Dark Victory
Killing Joke
Bruce Wayne : Murderer ?
Nine Lives (elseworlds)
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Les origines de Batman sont connues de tous. Malgré tout, Frank Miller nous propose non seulement de découvrir la toute première année de son retour à Gotham City et de sa transformation en Batman, mais ausi les origines du célébre commissaire James Gordon et de Selina Kyle, qui deviendra Catwoman. Bien que cette histoire se déroule dans le passé, Miller réussit le tour de force de revisiter le mythe Batman tout en le modernisant. Il apporte une touche de roman noir, n'hésite pas à faire de Gordon un mari volage ou de Selina une prostituée. Le travail de Mazzuchelli est exemplaire, sachant doser les ombres et la lumière dans chacune de ses pages, son travail étant sublimé par de superbes couleurs.
- Revanche - |
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Recette pour Un Long Halloween: Une ville tenue par la mafia, un caïd de la pègre dont l'empire s'écroule, un tueur en série agissant les jours de fêtes, une parade de monstres costumés, un flic intègre, un procureur général pris dans la tourmente, un héros costumé qui a juré de débarrasser sa ville du mal qui la hante...; Le tout enrobé dans un mystère pris dans un puzzle enveloppé dans une énigme caché dans un casse-tête chinois. >:) Cette maxi-série de 13 épisodes se situe dans la continuité de Batman: year one. Jeph Loeb en reprend certains personnages et s'est attaché à respecter l'état d'esprit de notre héros aux oreilles pointues, qui n'est plus un débutant mais a encore quelques trucs à apprendre. Cette histoire revisite également les origines de Double Face, aka Harvey Dent. Quant aux dessins, Tim Sale s'est réellement surpassé: il nous offre des planches superbes et des personnages époustouflants (même si son Joker a vraiment trop de dents à mon goût ;). Il y a beaucoup à dire sur cette série, toutes les énigmes n'étant pas résolues, ou pas entièrement et les motivations de certains personnages pas toutes trés claires. Loeb et Sale ont donc remis le couvert avec The Dark Victory, la suite directe. Si The Long Halloween hante vos nuits, consultez ce site, c'est une vraie mine d'informations (mais tout en anglais). Cette série a été traduite en France par SEMIC dans Batman hors-série n° 3 à 6. - - Revanche - |
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Jeph Loeb et Tim Sale continue leurs voyage dans le passé en nous proposant cette fois ci la toute première rencontre entre Batman et Dick Grayson, qui deviendra le premier Robin. |
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Les origines du Joker. - Yann RT - |
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Nous l'avons dit et répété sur un
peu tout les tons depuis le début D'Aleph ; les comics Batman sont
parmi les meilleurs du marché et c'est un scandale que ceux-ci
ne soit pas traduits. Le crossover qui sort en ce moment aux USA est très
loin de démentir cet état de fait. Techniquement c'est annoncé comme crossover en
12 parties et sa séquelle Bruce Wayne : "je ne vous dis pas
encore quoi" sera en 18 parties. En fait cela en fait plutôt
moins, car si les trois titres Batman sont bien encrés, les trois
séries écrite par Chuck Dixon (Birds of Prey, Nightwing
& Robin) n'y ont qu'une importance toute relative et l'on se demande
pourquoi ils sont numérotés comme appartenant au crossover.
Cette erreur sera rectifiée dés le second crossover. L'enquête s'annonce difficile dans la mesure ou
le prisonnier Bruce Wayne semble dériver vers l'autisme & ou
Sasha ignorant les identités secrètes des Gotham Knights
ne laisse pas filtrer un seul élément. Oracle à bien
la possibilité de faire appel à Black Canary & Batgirl
mais les deux jeunes femmes risquent de comprendre que Batman est Bruce
Wayne. Le doute commencera même à s'emparer des
Gotham Knights : Le fait que Bruce Wayne aie acheté l'arme du crime
est indéniables : des bandes de vidéo surveillance. De plus
le journal de Vesper, subtilisé par Black Canary avant l'arrivée
de la police montre que Vesper aurait eu connaissance du secret de Bruce
Wayne ce qui donnerait un alibi au meurtre… Batman n'y quitte pas seulement la cellule de Bruce Wayne
: Il quitte son identité. La schizophrénie du personnage
est consommée ; Batman ne conservait le déguisement de Bruce
Wayne car il lui permettait de financer ses activités nocturnes.
Une panoplie de prisonnier ne lui est d'aucune utilité. - Tony LETROUVÉ - ALEPH : L'émission-radio de tout les mythes populaires
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(Dean Motter/Michael Lark/Matthew Hollingsworth) Méandres d'un égout Dans les canalisations de Gotham, Selina Kyle a été retrouvée sans vie par Batman alors qu'il se payait une chasse à l'alligator... Qui a pu tuer la poule de luxe la plus en vue du moment ? C'est la question que se pose Devin Grayson, ex-flic, détective privé un peu désabusé, dont Selina avait utilisé les services (et plus encore) quelques temps auparavant pour se protéger, avant de le licencier. Parce que la Miss avait la fâcheuse tendance de faire chanter ses amants parmis les hommes les plus influents de la ville dont Bruce Wayne ou Cobblepot, et en magouillant dans des combines foireuses de ci de là avec des truands de première ou de troisième zone. La tâche de Dick Grayson ne va pas s'avérer facile avec ce melting-pot de gens aux intérêts divergents, sans parler de la police chapeautée par Gordon qui ne lui a jamais pardonné d'avoir abandonné les forces de l'ordre et qui voit d'un très mauvais oeil sa fille Barbara travailler pour lui comme secrétaire. Dean Motter est architecte de formation, et cela se sent. Il bâtit une intrigue à tiroirs, où plus l'on avance, plus le brouillard s'épaissit, où les pistes et les motifs semblent se multiplier, où l'Iceberg a toujours une face cachée, pour aboutir à un final assez surprenant... Mais ce qui fait la vraie force de ce récit, c'est le côté désespéré des personnages, qui tous tentent d'échapper à ce qu'ils sont, mais qui n'y arrivent jamais quoiqu'ils tentent, sauf peut-être en se mettant un costume sur le dos... Mais un seul l'a fait et à opter pour un costume de chauve-souris. Car ici point de loup de carnaval, juste une galerie de personnages à la Dick Tracy, utilisant d'autres artifices pour évoluer masqué. Le tout en cinémascope s'il vous plaît puisque l'ouvrage présente un format à l'italienne. Michael Lark en grande forme, avec son trait dépouillé, essentiel, parfaitement soutenu par les couleurs nuitées de Matthew Hollingsworth. Un bel hommage au roman noir. . - Corbulon - |
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