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The Authority : Transfer of Power
Planetary/Batman : Night on Earth
The Golden Age
Across the universe
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Joie et bonheur, revoici enfin Planetary de retour dans les bacs. Presque deux ans depuis le dernier numéro paru de la série régulière, avec uniquement pour patienter depuis un Planetary/JLA pas totalement satisfaisant. Cette fois le duo de choc est de retour aux manettes, et le résultat est à la hauteur de nos espérances. Planetary étant avant tout une série dédiée aux icônes de la culture populaire, de Doc Savage à Sherlock Holmes, en passant par le cinéma d'action de Hong Kong ou les films de monstre japonais, il n'est que normal qu'elle rende hommage à l'un des premiers et des plus célèbres super-héros américains. L'excellente idée de Warren Ellis sur ce one-shot est de s'être intéressé au Batman dans ses différentes incarnations, du justicier masqué des origines armé d'un revolver au sombre vigilante de Dark Knight Returns, en passant par celui des 70's et même le héros de la série TV interprété par le bedonnant Adam West. Ellis intègre parfaitement ces personnalités multiples dans son intrigue et nous donne à voir diverses facettes du héros, y compris dans sa conclusion où il dresse un portrait très humain du personnage, auquel on n'est finalement guère habitué. Mais si Ellis fait du très bon boulot, que dire de Cassaday ? Non content de nous offrir une de ses meilleures prestations, il parvient à donner une tonalité différente à son style selon la version de Batman qu'il dessine. Il ne s’agit en aucun cas de pastiche, Cassaday garde son style propre, mais il parvient à y intégrer certains éléments aisément reconnaissables de Frank Miller ou de Neal Adams, pour citer les plus fameux. Le résultat est stupéfiant. Et la mise en couleur de David Baron va dans le même sens, renforçant encore cet effet. Face à Batman, le trio de Planetary semble parfois faire de la figuration. A l’exception de Jakita Wagner, qui se voit offrir un duel au corps à corps contre Batman, superbement mis en scène par Cassaday. Des trois one-shots consacrés à Planetary, celui-ci est de loin le meilleur. Et la série reprend cet été. Joie et bonheur, donc. - Niglo - |
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1946-Tex Thompson, l’Americommando, est le héros
de la seconde guerre mondiale après avoir tué Hitler et
le vilain qui empêchait les superheros d’intervenir en Allemagne. Cette mini série devait combler le temps entre 45 et 55(apparition
du flash du silver age) mais elle a été publie en fin
de compte sous le label « Elsewords ». Action-suspense-psychologie des personnages-critique sociétale. |
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Across the universe est un recueil d'onze histoires ayant pour protagoniste l'univers DC et ses habitants. Dans les profondeurs,
Une nuit estivale,
Quartier mal famé Deux géants assis Errant sur la planète, à côté des huttes Planète désolée, Très haut dans les cieux, Moore aime bien les superhéros. Oui à chaque fois qu'il écrit une histoire sur ces humanoïdes au justaucorps il fait ressortir leur humanité... Et rien de tel pour y parvenir que de montrer leurs faiblesses ou leurs angoisses. Comme celle d'un Superman, traumatisé à jamais par l'explosion de sa planète d'origine, à un tel point que même lorsqu'une entité alien parasite son corps et lui donne l'illusion que Krypton est entière, il ne peut pas y croire. Comme Abin Sur qui commet l'erreur fatale d'être trop sûr de lui lors d'une confrontation avec des êtres abominables, ce qui le conduira à sa perte, quelques années plus tard. Comme le Phantom Stranger qui paiera très cher son indécision et sa lâcheté dans le plus grand conflit de tous les temps... Across the universe c'est aussi l'occasion pour Moore, à travers les portrait d'un psychopathe et d'un père incestueux (l'histoire du Vigilante est sans doute la meilleure du recueil), et de petites fables à l'humour savoureux, même si parfois grinçant, sur des mondes extraterrestres, de poser des questions qui dérangent, de nous interroger sur notre propre morale, sur la normalité, sur la validité de nos jugements, de nos lois... Des questions qui restent sans réponses, mais qui ont le mérite d'amener d'autres questions... C'est sans doute cela la vraie force d'Alan Moore que nous retrouve dans toutes ces oeuvres d'ailleurs... Sinon côté graphique, on retrouve avec plaisir Joe Orlando, un des grands dessinateurs d'EC Comics, et les amis de toujours de Moore : Kevin O'Neill (d'ailleurs Liefeld n'est pas le seul mec d'image à faire du plagiat, McFarlane s'est énormément inspiré de Qull of the five inversions d'O'Neill pour son Violator), Rick Veitch, Jim Baikie et évidemment Dave Gibbons. Vraiment Across the Universe est le complément idéal à Whatever happened to the man of tommorow. Corbulon |
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